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Le danger des emballages en plastique (PET, Bisphénol...)
Les risques pour la santé : Les études scientifiques divergent, certaines minimisent les dangers tandis que d'autres tirent la sonnette d'alarme. À chacun de se forger sa propre opinion.
Les emballages plastiques contiennent diverses substances chimiques qui peuvent présenter des risques pour la santé. Depuis 2010, des lois et règlements plus stricts ont été adoptés, notamment au niveau de l'Union européenne, pour protéger les consommateurs. Voici un état des lieux des principaux risques liés à certains composants chimiques dans les plastiques alimentaires.
1. PET (Polyéthylène téréphtalate) :
Ce polymère thermoplastique est largement utilisé dans les bouteilles, flacons, et films alimentaires. Depuis 2009, certaines études, notamment allemandes, ont soulevé des inquiétudes concernant la possible libération de perturbateurs endocriniens dans l’eau contenue dans ces emballages. À des doses infinitésimales, ces substances pourraient avoir un effet sur le système reproducteur humain. Cependant, aucune étude n’a pu prouver de manière définitive un risque direct pour la santé humaine.
Depuis, des normes strictes sur la migration des substances depuis les plastiques alimentaires ont été mises en place par l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA). Les régulations actuelles imposent des tests rigoureux pour s’assurer que les niveaux de migration des perturbateurs endocriniens restent en dessous des seuils de danger définis.
2. Bisphénol A (BPA) :
Le Bisphénol A, autrefois omniprésent dans les contenants alimentaires, a fait l’objet d’une interdiction progressive. En 2011, l’Union européenne a interdit l’utilisation de BPA dans les biberons. Puis en 2015, la France a été pionnière en interdisant son utilisation dans tous les contenants alimentaires, suivie par d'autres pays.
Le BPA, utilisé dans les plastiques rigides comme le polycarbonate, peut migrer vers les aliments, particulièrement lorsqu’ils sont chauffés dans leur contenant. L’exposition chronique au BPA a été associée à des perturbations hormonales, des risques pour le développement embryonnaire et des effets potentiels sur le système immunitaire. En 2023, après avoir réexaminé plus de 800 études, l'EFSA a encore abaissé la dose journalière tolérable du BPA à des niveaux extrêmement bas, confirmant le besoin de limiter au maximum l’exposition à cette substance.
3. Benzophénone et 4-méthylbenzophénone :
Ces substances sont utilisées dans les encres des emballages alimentaires. En 2009, des résidus de 4-méthylbenzophénone ont été détectés dans des céréales, suscitant des inquiétudes quant à leur effet sur la santé des enfants. L'EFSA a évalué le risque et, bien qu'un danger immédiat n'ait pas été prouvé, elle a mis en place des recommandations strictes concernant leur présence dans les aliments.
Aujourd'hui, la législation européenne impose des limites strictes sur la migration des composants d'encres dans les aliments. Ces substances doivent être utilisées dans des conditions spécifiques qui garantissent un risque minimal pour la santé humaine.
Nouvelles alternatives :
Pour réduire l'impact de ces substances, les industriels se tournent vers des alternatives plus sûres. Parmi celles-ci, on trouve les emballages biodégradables à base d’amidon de maïs, qui, en plus de ne pas libérer de perturbateurs endocriniens, peuvent être compostés après usage.
Conclusion :
Si des risques potentiels pour la santé liés à certaines substances dans les emballages plastiques subsistent, des mesures strictes de régulation et des interdictions sur des substances comme le BPA ont considérablement réduit les dangers. Cependant, des études sont encore en cours, notamment pour évaluer l'impact à long terme des phtalates et autres composés sur la santé. L'industrie doit désormais respecter des normes rigoureuses en matière de sécurité alimentaire pour minimiser les expositions nocives.
Ce texte reflète les évolutions législatives et scientifiques depuis 2010, en tenant compte des nouvelles directives européennes sur les matériaux en contact avec les aliments (article mis à jour le 10 octobre 2024).
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Commentaires (11)
Le 07 mars 2017 à 16:04:38
Par nadaud
Le 14 mai 2016 à 09:23:35
Par florbela
Le 19 septembre 2015 à 16:46:18
Par remi joseph
Le 01 mars 2013 à 08:25:35
Par Emballages Bio
Petite precision pour le Bisphenol A --> On le retrouve principalement :
- Dans les bouteilles plastiques recyclables
- Les biberons
- La vaisselle plastique (assiettes, verres, tasses…)
- Film de protection dans les cannettes…
Source : http://www.packnblog.com/linterdiction-du-bpa-dans-les-emballages-alimentaires/
Et je souhaitais rajouter que les emballages bio, recyclables, compostables... sont une très bonne alternative
Boutique de l'emballage Bio : http://www.packnfood.com/index.php
Amicalement
Aline
Le 05 novembre 2011 à 17:22:13
Par Julien
Le 17 janvier 2011 à 14:15:23
Par Karine pour Bioetbienetre
Le 12 janvier 2011 à 23:29:43
Par ladjeroudmalek
veuillez m'eclairer à ce sujet et si il ya des produits qui se vendent à l'etranger je suis tenté par ce defi merci pour tout
mon usine est en algerie ...
Le 12 décembre 2010 à 09:06:28
Par mamapasta
Le 14 septembre 2010 à 15:05:45
Par Ginie74
Penser que le plastique tut bon nombre d’animaux et qu’il reste présent à peu près 450 ans dans la mer…
Pétition à signer pour la France sur le site :http://www.mesopinions.com
Prenons exemple sur nos amis Québécois!!!
Pétition appuyant le Projet de loi 390: http://www.ecocontribution.com/Petitions/390/PetitionFR-390.htm
Loi interdisant la distribution de sacs en plastique non biodégradables
Projet de loi présenté à l’Assemblée nationale (Québec) le 27 avril 2005,
Par M. Stéphan Tremblay, député de Lac-Saint-Jean,
Porte-parole de l’opposition officielle en matière d’environnement et de parcs
NOTES EXPLICATIVES Ce projet de loi stipule qu’il est interdit de distribuer aux utilisateurs dans le cadre d’une opération commerciale des sacs de plastique non biodégradables pour l’emballage de leurs achats. Ce projet accorde au gouvernement la possibilité de réglementer la fabrication des sacs de plastique biodégradables. Enfin, ce projet prévoit des pénalités en cas d’infraction et un délai de deux ans préalable à son application.
LOI INTERDISANT LA DISTRIBUTION DE SACS DE PLASTIQUE NON BIODÉGRADABLES :
1. Nul ne peut, dans le cadre d’une opération commerciale, offrir en vente, vendre, distribuer ou autrement mettre à la disposition des utilisateurs des sacs de plastique non biodégradables pour l’emballage de leurs achats. Est biodégradable le sac de plastique dont la fabrication comprend de l’amidon ou l’ajout d’un additif accélérant la dégradation du polyéthylène et dont la dégradation, d’une durée d’au plus 5 ans, résulte de l’action de micro- organismes naturels et génère des sous-produits non toxiques pour l’environnement tels l’eau, le dioxyde de carbone et le méthane.
2. Le gouvernement peut, par règlement, déterminer les conditions ou prohibitions applicables à la fabrication des sacs de plastique biodégradables.
Ce règlement peut notamment :
1° interdire, pour la fabrication de ces sacs, certains matériaux ou certains mélanges ou associations avec d’autres matériaux ou éléments ;
2° régir la composition, la forme, le volume, la dimension et le poids de ces sacs, entre autres pour leur standardisation ;
3° régir l’étiquetage ou le marquage de ces sacs, entre autres pour prescrire ou prohiber l’usage sur ceux-ci de termes, logos, symboles ou autres représentations destinés à informer les usagers des avantages qu’ils comportent pour l’environnement.
3. Quiconque contrevient à l’article 1 ou à un règlement établi en vertu de l’article 2 commet une infraction et est passible d’une amende d’au moins 300 euros et d’au plus 5 000 euros.
4. Le ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs est responsable de l’application de la présente loi.
5. La présente loi entre en vigueur le (indiquer ici la date qui suit de deux ans la date de la sanction de la présente loi).
Un autre bon exemple:
Une ville sans sacs
C’est à Modbury, dans le Devon, qu’une activiste déterminée a réussi à convaincre les autorités locales, en partenariat avec les 43 commerces, de bannir complètement les sacs plastiques. Rebecca Hosking, cheville ouvrière du projet, n’en revient toujours pas : l’exemple est en train de faire mouche, mais le processus n’est pas sans difficulté. Avec plus de 800 emails par jour, elle doit répondre aux nombreuses questions que se posent les candidats à ce nouveau genre d’activisme : convaincre les commerçants, ca commence d’abord par de longues discussions et analyses sur le comportement des clients, l’usage qu’ils ont du fameux sac jetable, et les meilleures façons de continuer à vivre normalement, sans. Simple ? Pas vraiment. Comme tous les changements profonds que la civilisation moderne devra aborder face à la crise environnementale, l’abandon de cet objet couteux, inutile mais considéré comme économiquement rentable ne se fait pas du jour au lendemain.
Et à quand Belle île (pour commencer par une île qui aimerait être + que belle;-) sans sacs plastiques non biodégradables?
Le 14 septembre 2010 à 11:09:34
Par Karine
A plusieurs, nous pourrons développer autant de sujets importants.
Pour moins emballer, consommer mieux, et en respect avec l'environnement, chaque semaine, je vais au marché bio et local. Chaque semaine, je ramène mes sachets d'emballage pour qu'ils soient ré-employés.
Tout le monde peut le faire. Faire le marché est agréable, on est en contact direct avec les producteurs, on échange sur des recettes. Le tout étant de se renseigner sur les marchés à côté de chez soi, sur leurs jours et horaires pour en trouver un compatible avec notre emploi du temps.
Voir la liste des marchés bio : https://alimentation.bioetbienetre.fr/marche-bio/c16.html
Ensuite on complète les courses en magasins bio (idem, n'hésitez pas à ré-employer vos sachets d'emballage en bon état).
Voir la liste des magasins bio : https://alimentation.bioetbienetre.fr/magasin-bio/c2.html
Ce n'est pas plus cher de consommer bio.
Le 14 septembre 2010 à 10:45:11
Par turbulentsilence
- on emballe trop! il faut réduire les emballages.
- pourquoi ne pas parler du verre comme alternative qui a pourtant fait ses preuves? il est certes lourd et cassant mais recyclable ; si on emballe trop on pourrait poursuivre en disant on transporte trop et trop loin !
- l' amidon de maïs a aussi quelques inconvénients ; comme les agro-carburants il ponctionne des terres utilisables pour l'alimentation à d'autres besoins moins essentiels que la nourriture. De plus la culture du maïs se fait sur de bonnes terres, irrigables. La culture généralisée du maÏs en Europe est déjà fortement critiquée dans son utilisation pour l'alimentation animale car celle ci est trés polluante , gourmande en eau et en azote, le plus souvent d'origine chimique et pétrolière. donc le bilan environnemental des emballages en amidon de maïs est trés mauvais.
- il faudrait aussi parler un jour des polycarbonates utilisés massivement dans les bâtiments et les serres agricoles. en plus du cout écologique de ces matériaux , ne sont ils pas émetteurs de BPA comme pour les emballages ? je n'ai jamais trouvé d'études sur cette question. les collectivités utilisent beaucoup ce matériau pour les gymases, les musées, les batiments recevant du public. au niveau climatique c'est plutot mauvais, chaud en été et froid en hiver , la durée de vie de ces matériaux ne dépasse les vingt ans , il n'existe pas de filière de recyclage pour les polycarbonates (idem pour vos centaines de CD !), ils contiennent un gaz extrèmement toxique classé Sévéso
si quelqu'un en sait plus sur ce sujet ça m'intéresse.
vite tout s'emballe .
pascal pavie
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